Octobre rose : prévenir les cancers

De quels cancers parle-t-on à Octobre rose ?

Octobre rose est le mois de sensibilisation du dépistage du cancer du sein mais nous parlons toujours des 3 dépistages existants lors de nos interventions : les dépistages du cancer du sein, du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus, ainsi que de la vaccination contre les papillomavirus humains.

À qui s’adresse Octobre rose ?

Octobre rose est ouvert à toutes et à tous. En général, ce sont plus des femmes qui se sentent concernées mais nous accueillons aussi des hommes intéressés pour eux-mêmes et leurs familles.

À partir de quel âge conseillez-vous de se surveiller ?

Pour le cancer du sein, il est recommandé de se surveiller dès l’âge de 25 ans. Tous les ans à partir de cet âge, les femmes doivent avoir un examen clinique de leur poitrine par un professionnel de santé (un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme). Cette surveillance n’est pas toujours bien connue et rentrée dans la routine des femmes. À cette occasion, le professionnel examine la poitrine et réalise le suivi gynécologique. C’est également l’occasion d’un temps d’échange sur les antécédents de la femme et de sa famille. En cas de risque, une surveillance particulière pourra être mise en place. Sinon, les femmes à partir de 50 ans sont invitées à bénéficier d’un dépistage organisé grâce à une invitation envoyée par courrier par la Caisse d’assurance maladie. Le dépistage consiste à réaliser une mammographie, sans avance de frais, tous les 2 ans de 50 ans à 74 ans.

Et après 74 ans, quelle surveillance pour les femmes ?

Le dépistage organisé s’arrête à 74 ans mais les femmes doivent continuer à se faire suivre car le risque de cancer persiste. L’examen clinique tous les ans reste important et le médecin verra s’il faut continuer ou non à réaliser une mammographie.

Le cancer du sein est-il un cancer qui se soigne bien ?

Le cancer du sein est un cancer qui, dans la majorité des cas, se soigne bien. Dans le cas d’un cancer du sein dépisté tôt, la guérison est possible dans plus de 9 cas sur 10 d’où l’importance du dépistage. Il faut donc agir avant l’arrivée des symptômes en réalisant à partir de 50 ans une mammographie. Certaines femmes estiment ne pas être concernées comme elles n’ont pas de symptômes. Le message à faire passer est que ce dépistage leur est destiné. Dans la majorité des cas, le dépistage va permettre de les rassurer. Dans de rares cas, il va révéler un cancer. Mais en arrivant très tôt dans la maladie, on va pouvoir augmenter les chances de guérison et proposer des traitements moins lourds avec moins de séquelles. Si par le passé, on procédait à de nombreuses mastectomies c’est-à-dire l’ablation du sein, aujourd’hui, dans la plupart des cas, on va juste retirer une partie du sein où se situe la tumeur, ce qui est plus simple à accepter. De même, la chimiothérapie ne sera pas systématique.

Existent-ils des gestes quotidiens de prévention ?

Au quotidien, nous pouvons agir pour augmenter nos chances de rester en bonne santé. Les femmes ne le savent pas forcément, mais 40 % des cancers du sein pourraient être évités en arrêtant le tabac, en diminuant sa consommation d’alcool, et en luttant contre la sédentarité et l’alimentation déséquilibrée. L’activité physique régulière, comme monter les escaliers, marcher, faire le ménage ou jardiner va permettre de limiter les risques de cancers et de récidive, et améliore les chances de guérison.

« Savoir, c’est pouvoir agir », alors venez rencontrer et échanger ! » ajoute Dr Karine Becquet.

Rendez-vous dans les quartiers herblinois

Mardi 2 octobre de 15h à 18h parc de la Bourgonnière
Dimanche 6 octobre, parc de la Bégraisière
Mardi 22 octobre de 9h à 12h à la Station Mendès à Bellevue
Jeudi 24 octobre de 14 h à 17h allée du Parc au Sillon de Bretagne