Dialogue citoyen - Nature
Le Cours Hermeland se dessine avec vous
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Dans la droite ligne du dispositif de participation citoyenne initié en 2018 par la Ville de Saint-Herblain sur le Cours Hermeland, deux ateliers de concertation ont eu lieu au printemps 2024 pour questionner les besoins et attentes des habitantes et habitants et construire l’avenir des parcs des Haradières, des Quatre vents et du Zénith.
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Penchés sur une vue aérienne ici du parc des Haradières, là, des parcs des Quatre vents et du Zénith, les participants et participantes aux ateliers de concertation égrènent les idées, pointent les défauts et soulignent ce qu’ils aiment dans les parcs qu’ils fréquentent. C’est tout l’objet de ce recueil participatif organisé par la Ville au début du printemps : « Ces ateliers vont alimenter notre réflexion sur l’avenir de ces secteurs », confirme Françoise Delaby, conseillère municipale en charge de l’aménagement du Cours Hermeland. Deux rendez-vous ont permis de se pencher sur le devenir du parc des Haradières et du secteur Zénith/4 vents.
Situé à la jonction des parcs de la Carrière et de la zone commerciale d’Atlantis, le parc des Haradières est salué « son côté sauvage, à deux pas du Bourg ». Une ambiance à conserver, souligne ce participant. L’atelier a également porté sur la question des accès au parc, des cheminements différenciés en fonction des usages (promenade, transit, sport…), avec l’ambition, « et c’est une demande qui a émergé des précédentes concertations », précise Françoise Delaby, de favoriser la présence de toutes les générations dans cet espace.
Sur le secteur du Zénith, les participantes et participants à l’atelier se sont penchés sur l’amélioration de l’accessibilité et des traversées du parc pour l’ensemble des mobilités actives ou encore sur la création d’espaces de repos et de convivialité sur l’espace vert qui jouxtent la zone d’activités Ar Mor : « On pourrait mettre des tonnelles végétales avec des tables de pique-nique », précise l’un d’entre eux.
Côté Quatre Vents, les questions du désenclavement de ce paysage bocager et de la valorisation des traces du passé, des vues et belvédères du parc ont été, entre autres, évoquées. « Il faudrait revoir l’emplacement des murets et faire des percées jusqu’au belvédère », demande ainsi un usager.
Une grande concertation menée en 2018 avait déjà réuni plus de 250 personnes. Elle a permis, rappelle Françoise Delaby, « de fixer le cap de la Ville à long terme, via un plan-guide », qui regroupe les grandes orientations d’animation, d’aménagement et de gestion du Cours Hermeland. Puis, la Ville a mené des interventions ciblées, « secteur par secteur, pour coller au plus près des particularités de paysages mais aussi des usages et besoins de toutes les personnes qui les fréquentent », précise le maire Bertrand Affilé. Des concertations sectorielles ont été menées, notamment en 2021 pour le parc de la Gournerie et le parc de la Carrière. Les contributions des participantes et participants ont permis d’enrichir les projets portés par les élus dans la continuité du plan guide de 2018. Ces deux parcs ont depuis tous deux bénéficié d’aménagements conséquents dont peuvent aujourd’hui profiter les Herblinoises et Herblinois.
Les 1001 facettes du Cours Hermeland
Un espace vert qui traverse toute la ville du nord au sud, composé de 9 parcs, siège d’équipements publics et théâtre d’événements culturels et festifs d’ampleur. Un lieu de promenade et de pratique sportive, un espace qui accueille les trajets quotidiens. Une succession de paysages naturels variés, de prairies, de sous-bois, de bocages, de marais. Bienvenue sur le Cours Hermeland. Cet espace naturel de 300 hectares, imaginé et conçu par la Ville de Saint-Herblain « dès le début des années 90 », souligne Françoise Delaby, conseillère municipale en charge de l’aménagement du Cours Hermeland, ne cesse de se renouveler.
Pour en savoir plus, rendez-vous jusqu’au 16 juin à la Longère de la Bégraisière, rue François-Rabelais, à l’exposition « Les 1001 facettes du Cours Hermeland ». Ouvert les mercredis et vendredis de 15 h à 18h.
Certains parcs sont très aménagés et ont vocation à accueillir un public nombreux, comme la Carrière, d’autres ont une vocation plus naturelle, plus sauvage. L’enjeu de la transition écologique est bien sûr au cœur de la réflexion. Et la transformation des parcs ne passe par forcément par des équipements ou des aménagements d’ampleur. L’évolution des principes de gestion et d’entretien des espaces verts et naturels, sur la question de la fauche, peut par exemple modifier les usages en même temps qu’elle favorise la biodiversité. Comme le souligne un participant en prenant l’exemple des 4 Vents : « C’est bien aussi qu’il y ait des espaces moins aménagés : ici il y a des cheminements mais pas beaucoup d’équipement,s il faut garder cet esprit ».
En fil rouge des deux ateliers de concertation, les discussions ont porté sur :
- la valorisation des caractéristiques naturelles, paysagères et historiques des sites,
- la redynamisation et la diversification des usages,
- l’amélioration de l’accessibilité pour tous et toutes.
Ouverture de la Longère de la Bégraisière, espace d’information et d’animation en faveur de la transition écologique, développement de l’éco-pâturage dans les marais de la Pelousière par exemple, aménagements des parcs de la Gournerie, de la Carrière, et du parc de Bagatelle… : du nord de la commune aux abords de la Loire, les réalisations sont nombreuses depuis 2018.
Prochaines étapes pour les parcs des Haradières, du Zénith et des Quatre Vents à la fin de l’été 2024 avec la présentation des esquisses d’aménagement et des propositions de gestion de ces espaces verts, issues de la concertation.