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Animations, festivités - Culture

Festival Les Beaux Jours : 5 bonnes raisons d’y aller

Publié le | Mis à jour le

Du 13 au 16 juin, la Ville organise la troisième édition du festival de plein air Les Beaux Jours. Découverte des pratiques circassiennes, spectacles adaptés aux enfants, convivialité et cadre verdoyant… On vous donne 5 bonnes raisons d’aller faire un tour au parc de la Bégraisière durant le festival.

Pour découvrir les pratiques circasiennes contemporaines

Organisateur du festival, le théâtre ONYX est une scène conventionnée d’intérêt national pour la danse et les arts circassiens. La programmation des Beaux Jours se fait sciemment écho à cette spécificité, en s’ouvrant très largement à la création circassienne contemporaine. « Le cirque est une discipline artistique à part entière, relève Gaëlle Lecareux, directrice du théâtre ONYX. Les jeunes compagnies d’aujourd’hui travaillent des éléments traditionnels comme la voltige, le jonglage ou la contorsion, tout en incorporant d’autres langages, venus de la danse, du théâtre ou de la musique. C’est un art très complet ».

11 spectacles de cirque rythmeront ainsi les quatre jours du festival. Parmi ceux-ci, « 1er artifice », de la Compagnie du Cirque Queer, 1 h 15 de contorsions, trapèze, lancers de couteaux, sur fond d’extravagance du cabaret. Citons aussi « Reflet » de la Compagnie 3 x rien, une incroyable performance de portée acrobatique où les figures périlleuses sur un bestiaire mécanique façon Jules-Verne traverseront les siècles.

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Le spectacle "Cirque Queer" par la compagnie Premier artifice, , 1 h 15 de contorsions, trapèze, lancers de couteaux, sur fond d’extravagance du cabaret © Loup Romer

Et que dire du spectacle de funambulisme participatif imaginé par la Compagnie Basinga pour les 50 ans du Sillon (lire encadré) ? À ne manquer sous aucun prétexte ! 

Les Beaux Jours sur un fil au Sillon

C’est un rendez-vous exceptionnel qui viendra conclure un week-end entier de festivités : un grand numéro de funambulisme s’annonce au Sillon-de-Bretagne, dimanche 16 juin. La traversée, longue de 250 mètres et perchée à 30 mètres de hauteur, est proposée par la Compagnie Basinga dans le cadre des 50 ans de l’immeuble et du festival les Beaux Jours.

La funambule Tatiana-Mosio Bongonga sur un fil au-dessus de Niort.
La funambule Tatiana-Mosio Bongonga de la compagnie Basinga est un spécialiste des traversées de grandes hauteurs. Ici, suspendue au-dessus de la Sèvre à 30m de hauteur, à Niort © Christophe Magick-Ribot

Cette performance exceptionnelle, réalisée par la funambule Tatian-Moso Bongonga – « l’une des rares au monde à être capable de réaliser ce genre de traversée » selon Gaëlle Lecareux – sera le point d’orgue de plusieurs mois de travail avec les habitantes et habitants du quartier. « La Ville et la compagnie avaient vraiment à cœur de proposer un projet qui aurait du sens pour les gens qui habitent l’immeuble », rappelle Gaëlle Lecareux.

Au cours des derniers mois, les habitantes et les habitants ont ainsi pu découvrir et expérimenter avec les artistes la pratique de funambulisme, imaginer la musique du spectacle ou apprendre la pratique du cavaletti, qui consiste à assurer la tension du fil grâce à des cordes posées de part et d’autre. La traversée du 16 juin apparaît ainsi comme la  conclusion d’une démarche au long cours, d’un lien étroit tissé avec les habitants.

Pour quelques heures de poésie

Les Beaux Jours, c’est avant tout une parenthèse poétique hors-du-temps qui devrait émerveiller tous les âges, jusqu’aux tout-petits. Quatre jours de spectacles pour voyager à l’autre bout du monde tout en restant près de chez soi…

Un cosmopolitisme que l’on retrouvera sur scène avec les Sœurs Tartellini, un duo vocal déambulatoire extravagant qui se propose de chanter des dizaines de mélopées tirées des quatre coins du globe. Voyage aussi, dans le temps cette fois-ci, avec le concert du Black Rooster Orchestra, l’énergie d’un trio rockabilly associée à la puissance d’une section de cuivres qui fera revivre des arrangements de Louis Jordan, Brian Setzer, BB King…

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Le Black Roster Orchestra, l’énergie d’un trio rockabilly associée à la puissance d’une section de cuivres © François Guillement

Poésie du temps qui passe enfin avec la fresque de la compagnie Presque siamoise, un spectacle en trois actes interrogeant trois pans différents de la vie : la rencontre amoureuse, la vie de parents et la solitude.

Pour la convivialité et le cadre verdoyant

Les Beaux Jours, c’est avant tout un cadre naturel, celui du parc de la Bégraisière. Un environnement naturel propice à la flânerie, à la détente, aux jeux et aux retrouvailles entre amis ou en famille. Pour se détendre entre deux spectacles, des buvettes et stands de restauration tenus par les associations proposeront de multiples saveurs.

Des festivalier des Beaux Jours sont assis dans l'herbe devant l'un des chapiteaux
Le festival Les Beaux Jours réunit chaque été des milliers de personnes dans le cadre verdoyant du parc de la Bégraisière © Pascal Beltrami

Et pour découvrir la richesse naturelle et culturelle du cours Hermeland, la Longère de la Bégraisière proposera durant le weekend une randonnée responsable. Au programme : une balade pédestre de 2 km entre le site du festival et le Sillon de Bretagne, le tout ponctué de petites histoires et anecdotes sur l’histoire du manoir de la Bégraisière, sur la richesse environnementale des prairies, vallons et haies bocagères…

Pour questionner des enjeux de société

Les Beaux Jours, c’est aussi un pas-de-côté, un festival qui se plaît à bousculer les certitudes et les préconçus. Côté musique, on retrouvera par exemple de l’étrange avec les agités du groupe La Poison. Auréolés de leur électro-punk caustique et remuant, le groupe devrait apporter sa pièce à l’édifice baroque des Beaux Jours. Tout comme la compagnie Carna avec son spectacle « Cœurs rouge », 1 h 30 de pole dance portée par… trois hommes, entre burlesque et poésie des corps enlacés.

Les Beaux Jours, on l’a construit comme un espace d’expression libre pour des artistes qui utilisent le fantasque et le burlesque. Leurs créations sont une manière de célébrer le beau évidemment, mais aussi le bizarre, l’étrange, le curieux…

Gaëlle Lecareux - Directrice du théâtre ONYX

En point d’orgue du festival, le compositeur Romain Dubois fabriquera, pour l’occasion, un remarquable seul en scène, nimbé de fantasmagorie. « Ça sera une performance musicale hors-du-commun, une œuvre physique presque bestiale, dont la scénographie a été réalisée par le plasticien Olivier de Sagazan, relève Jérôme Binet, programmateur musical du théâtre. De manière générale, pour les 6 concerts que nous avons programmés, au-delà de la qualité musicale, nous avons aussi fait le choix de programmer des artistes qui proposent de véritables shows et des performances très visuelles. » 

17

spectacles

14

spectacles en accès libre

3

propositions payantes sous chapiteau (5 euros)

11

spectacles de cirque

6

concerts

Accessibilité et éco-responsabilité

Enfin les Beaux Jours, c’est avant tout un festival populaire et familial, accessible au plus grand nombre et attentif à son empreinte écologique. « Le festival est accessible grâce à sa politique tarifaire ou la desserte en transports en commun, mais il est aussi très attentif aux personnes fragiles, notamment les personnes en situation de handicap, qu’elles soient contraintes dans leurs mobilités, sourdes, malentendantes ou malvoyantes », explique Gaëlle Lecareux.

Parmi les mesures écoresponsables, citons par exemple le bannissement du plastique jetable (fontaine à eau, gobelets consignés…), des repas 100 % végétariens pour les artistes et l’équipe du festival ou des mesures importantes de réduction des déchets.

Pour découvrir la vie associative herblinoise

Comme chaque année, les associations seront également présentes en nombre sur le site du festival pour faire découvrir leurs pratiques à travers de petits ateliers, accessibles à toutes et tous.

En parallèle des spectacles, Les Beaux Jours proposeront également d’autres activités ludiques pour toute la famille : une exposition sur le Cours Hermeland à la Longère de la Bégraisière, un atelier de teinture végétale ou encore une lecture bruitée participative.

Des personnes en train de danser sur une piste du festival Les Beaux Jours.
Les associations seront présentes tout au long des quatre jours pour animer le "off" du festival © Pascal Beltrami

Infos pratiques

Festival Les Beaux Jours, du 13 au 16 juin 2024
Parc de la Bégraisière, rue Rabelais. Spectacle de la Cie Basinga délocalisé au Sillon de Bretagne.
Tarifs : gratuité pour les spectacles de plein air ; 5 euros pour les spectacles sous chapiteau.
Parking à vélo et station de gonflage sur site. Accès transports en commun : ligne 59 et C6 – Arrêt Hermeland.
Buvette et restauration sur place, assurée par les associations herblinoises.