Entre Saint-Herblain et Couëron, une voie verte se dessine

Une voie apaisée et adaptée aux mobilités douces, permettant de relier le quartier de la  Chabossière (Couëron) et Saint-Herblain : le projet d’une « voie verte » le long de la VM17 se précise. Les premiers travaux seront lancés cet été, en juillet 2024, pour une durée prévisionnelle de huit mois.

« Aujourd’hui, cet axe est uniquement dédié à la voiture et très peu adapté pour les piétons et vélos, note Jérôme Sulim, adjoint à l’urbanisme et à l’aménagement durable. Demain, on pourra emprunter cette voie en toute sécurité. Ces travaux permettront de faire coexister circulation automobile et déplacements doux.

Dans le détail, les travaux prévoient :

• La création d’une voie verte (axe cyclable et mobilités douces) de 2,50 à 3 mètres de large, délimitée de la voie automobile par une bande végétalisée de 1 mètre ;
• La rénovation de la voirie, avec abaissement de la vitesse de circulation de 70 à 50 km/h ;
• La création de cinq passages écologiques afin d’assurer des cheminements sécurisés entre le Nord et le Sud de la voie pour les petits mammifères ;
• Un renforcement et un renouvellement de l’éclairage à proximité de la Chabossière (au niveau du carrefour de la Morlière) et de Saint-Herblain (le carrefour avec la VM75). Afin de préserver la faune et la flore, le milieu de l’itinéraire ne sera pas éclairé.

Le chantier s’étalera sur huit mois, répartis comme suit :

• Juillet-Août 2024 : travaux d’assainissement et de renouvellement des réseaux
• Septembre – Novembre 2024 : phase 1 des aménagements. Mise en place de déviations pour toutes les circulations (véhicules motorisées, piétons et cyclistes)
• Décembre 2024-Mi-février 2025 : phase 2 des aménagements. Réouverture de la circulation avec un alternat. 

Le coût total de l’opération s’élève à 2,3 millions d’euros, financés par Nantes Métropole et les communes (Saint-Herblain et Couëron).

Le projet s’insère dans une zone écologique sensible. « La voie traverse au Nord, un bois, et au sud, une zone humide, indique Manuel Papin, urbaniste de l’atelier Céramide, maître d’œuvre des travaux. Nous avons imaginé le projet pour préserver ces zones naturelles ».

Afin de s’insérer dans son environnement, le projet prévoit ainsi la végétalisation de l’axe (arbres, arbustes et plantations de vivaces), afin de séparer la voie verte de l’axe automobile.