Course à pied : les clubs près de chez vous

Bonne pour nos capacités physiques, bonne pour le mental, bonne pour lutter contre le stress… n’en jetez plus, la course à pied fait l’unanimité. Si l’on sait que la marche quotidienne régulière a des effets très positifs en termes de santé, la course à pied permet de les démultiplier. Pratiquée de façon modérée, entre 1 à 3 fois par semaine, courir permet de nous maintenir en forme, malgré nos vies citadines trop souvent sédentaires.

À Saint-Herblain, deux clubs se partagent le plaisir de courir la vie : l’Outdoor Club Herblinois (OCH) et l’UFCPH. Le premier, crée à l’été 2020, rassemble une soixantaine d’adhérents et d’adhérentes et propose deux entraînements collectifs par semaine les mardis et jeudis soirs, ainsi que des sorties longues les samedis (en vélo) et dimanches matins. « Notre terrain de jeu privilégié, c’est la nature, relève Mickaël Rialland, co-fondateur du club. Courir dans un environnement végétal, ça permet de s’oxygéner et de faire redescendre la pression de nos quotidiens surchargés. On fréquente ainsi souvent la Carrière, les marais de la Pelousière, les parcs de la Bégraisière, de la Bourgonnière ou du Val de Chézine… On change régulièrement au gré de nos envies. »   

Le second, l’UFCPH, a été fondé en 1989 et compte lui aussi une soixantaine d’adhérents et d’adhérentes. Le club organise deux entraînements collectifs chaque semaine (les mardis et jeudis soirs), une session dédiée spécifiquement aux personnes qui débutent le mercredi soir ainsi qu’une sortie longue le dimanche matin. « On pratique à la fois en nature mais aussi sur piste, explique Fréderic Le Bronnec, président de l’association sportive et membre depuis une vingtaine d’année. Ça permet de travailler certaines choses spécifiquement, comme le fractionné, le dénivelé… »

Pour les coutumiers de la course à pied, il est également possible de se lancer dans une pratique plus exigeante : le triathlon. Une discipline qui allie running, vélo sur route et natation. Le Saint-Herblain Triathlon accueille des pratiquants de tous niveaux.

Côté profil des adhérents et adhérentes, les deux associations sportives se font écho : on peut pratiquer à tout âge et quel que soit son état de forme. « La course à pied a ceci de particulier qu’elle est accessible à toutes et tous, sauf évidemment handicap particulier, témoigne Mickaël Rialland, président de l’OCH. Lors de nos sorties, on est d’ailleurs attentifs au rythme de chacun. Très vite, les gens prennent du plaisir, même celles et ceux qui n’avaient pas l’habitude de courir. »

Un témoignage corroboré par Frédéric Le Bronnec : « Au début, beaucoup de gens nous disent être incapables de courir plus de 15 ou 20 min. Et puis, très vite, ils s’étonnent de pouvoir faire des sorties de 1 h. C’est que le corps s’adapte en réalité assez vite à l’effort. »

Des sources de satisfaction qui, couplées aux bienfaits presque immédiats de la course à pied sur la santé (lire encadré), permettent de se donner une fréquence de pratique. « La course à pied est instinctive, souligne Frédric Le Bronnec. Même si on gagne en technicité à force de pratique, le plaisir, lui, est presque immédiat. »

Côté adhésion, les deux clubs proposent des tarifs très accessibles. 60 € à l’année côté OCH, entre 50 et 95 € à l’UFCPH, selon le niveau de pratique souhaité et le souhait d’être licencié à la Fédération ou non. À noter que l’OCH reverse 5 € de chaque adhésion à l’association Vaincre la mucoviscidose. « On ne voulait pas seulement créer un club pour nous, cette solidarité nous tenait à cœur, note Mickaël Rialland. En plus du versement d’une partie des adhésions, nous organisons également des courses dont nous reversons les bénéfices à Vaincre la mucoviscidose. La dernière en date, organisée début novembre, nous a ainsi permis de récolter près de 1 000 euros. »

Une solidarité également pratiquée à l’UFCPH, qui a reversé les subsides récoltés à l’occasion de l’édition 2023 des Foulées de la Gournerie à France AVC 44. « Ça représente 3 000 euros et une fierté d’avoir aidé une association d’intérêt général », se réjouit Fréderic Le Bronnec. C’est aussi ça, la course à pied : de la solidarité entre deux foulées.