Le théâtre ONYX ouvre sa saison 24-25

Les chapiteaux du festival Les Beaux Jours étaient à peine démontés qu’elle se profilait comme une promesse de nouveaux instants suspendus et d’émotions fortes partagées : le théâtre ONYX est de retour avec une saison riche en propositions. Lancée le week-end des 21 et 22 septembre, celle-ci compte une soixantaine de rendez-vous, entre septembre et juin. « Comme les années passées, nous proposons une grande variété d’approches et de sensibilités, partagées entre la danse, le théâtre, le cirque et la musique, déclare Gaëlle Lecareux, directrice du théâtre. Fait nouveau depuis quelques années : l’appétence des artistes pour marier les disciplines, donnant des choses très étonnantes à voir. »  

Côté spectacles, l’essentiel de la recette (gagnante) du théâtre ONYX demeure donc inchangée : des disciplines très diverses, avec un focus particulier sur la danse et le cirque pour lesquels ONYX est reconnu « Scène conventionnée d’intérêt national » par le ministère de la Culture ; un soutien fort aux jeunes artistes (en particulier féminines) ; des performances qui creusent le sillon de l’insolite, de l’étrange, du beau, de l’altérité ou de la lutte contre les injustices ; et une attention renouvelée aux publics fragiles ou éloignés des lieux de culture.

« Cette saison, ce sont des mois de travail avec un désir en tête : continuer à faire du théâtre ONYX, un lieu ouvert sur la ville, ouvert à toutes les sensibilités, un lieu de partage, de débat, de réflexion et d’émotion, poursuit Gaëlle Lecareux. Un lieu où l’on se prend à rêver et à porter un autre regard sur le monde … »

Côté spectacle vivant, ce week-end de lancement proposera du théâtre de marionnettes, du cirque et de la musique. Toute la science d’ONYX pour cultiver le beau, l’étrange, le rire, la poésie ou la révolte est mise au service de ces trois jours de spectacles accessibles gratuitement (parvis) ou pour un tarif unique de 5 euros (spectacles en intérieur).

En parallèle, des visites du théâtre seront également proposées. L’occasion de découvrir sous un nouveau jour le geste architectural de Jean Nouvel et Myrto Vitart, un écrin monochrome au service de tous les arts vivants. 

Ce langage poétique propre à ONYX, on le retrouvera dans certains rendez-vous très attendus, comme une création jazz spécialement imaginée et délivrée par le chanteur-compositeur Dominique A. Attendu aussi, le spectacle « Black Lights » de la chorégraphe Mathilde Monnier, une mise en corps de la série « H24 » diffusée sur Arte et dans laquelle 24 écrivaines de 11 pays livraient un monologue narrant des expériences de violences sexistes ou sexuelles. Citons également le « Foutoir céleste », une cérémonie circassienne joyeuse et débridée imaginée par la compagnie du Cirque exalté.

Comme l’année passée, ces agapes artistiques se déclineront en rendez-vous récurrents, très appréciés du public : l’intimisme du « Blue Moon Club » (concert et afterwork) et du « Vin du 20 » (un spectacle suivi d’une dégustation de vin), le noctambulisme de la Nuit du cirque, le céleste des festivals de danse Nijinskid (jeune public) et Trajectoires… « Il y aura aussi quelques petits nouveaux, comme Tornado, un temps fort autour de la danse pour les ados », complète Gaëlle Lecareux. Et de conclure : « Venir à ONYX, c’est une expérience sensorielle à part. Cette saison ne dérogera pas à la règle ».