GBCH : le rebond dans l’âme

Comme son nom l’indique, le club a vu le jour dans le quartier du Golf, en bordure du Val de Chézine. Il a été fondé en 1973 par M. et Mme Bourgeois, qui souhaitait permettre à leur fils de pratiquer le basket sans avoir à se rendre jusque dans le Bourg où le SHBC donnait ses entraînements [NDLR : premier club de basket de la Ville, hériter de l’UFSH basket]. L’aventure, d’abord familiale, a très vite pris de l’ampleur et le club a grandi par étapes successives.

Aux derniers relevés, nous sommes 389 adhérents. Sur 135 clubs de basket en Loire-Atlantique, nous sommes ainsi le 10^e club en termes d’importance et nous continuons de grossir, année après année. Mais nous arrivons bientôt à notre plafond de verre, car en termes de créneaux dans les équipements, nous ne pouvons guère aller au-delà.

Tout le monde ! C’est un sport très complet qui peut se pratiquer dès le plus jeune âge. Au GBCH, nous avons d’ailleurs monté en 2021 une section de micro-basket, dédiée aux petits de 3 à 5 ans. C’est de l’éveil sportif, qui mixte petits apprentissages techniques ballon en main et exercices physiques en douceur. Ça marche très fort, la section a été complète 2 ans de suite.
Et côté adulte, au-delà des traditionnels entraînements, la nouveauté c’est le basket-fit. C’est du fitness en musique, avec les gestes du basket. Ça change des exercices qui sont proposés en salles de sport, et puis c’est moins cher !

Elles sont très présentes, et même majoritaires puisqu’on a 56 % de filles ! Contrairement à d’autres sports, nous n’avons pas eu de mesures spécifiques à mettre en œuvre pour atteindre la mixité, c’est une réalité depuis de nombreuses années et on s’en félicite.

Du lundi au vendredi, le week-end étant réservé à la compétition. Selon la section, les entraînements ont lieu dans trois gymnases : le Hérault, le Joli-Mai et l’Angevinière.   

Les deux ! Le club compte 25 équipes, dont une partie évolue en compétition, au niveau départemental ou pré-régional. Il fut un temps où nous avions engagées à un niveau assez élevé. Mais aujourd’hui, le turn-over est important parmi les meilleurs éléments du fait de l’attractivité d’autres clubs comme le SHBC ou Orvault Sports, ce qui rend difficile le maintien à haut niveau. Mais cela nous convient comme ça, car nous sommes avant tout un club formateur pour les jeunes, à la fibre sociale très marquée.  

On rayonne sur un quartier, le Sillon de Bretagne, qui est particulièrement défavorisé. Nous cherchons depuis longtemps à faire venir les enfants du Sillon dans notre club et nous sommes en train de réussir grâce à une politique tarifaire ambitieuse et des liens étroits avec les acteurs sociaux et éducatifs du quartier. N
Nous intervenons par exemple régulièrement dans les écoles, comme les groupes scolaires Mandela, René Guy-Cadou ou du Joli-Mai, pour faire découvrir le basket aux enfants. Nous proposons aussi pour les jeunes du Sillon des licences à tarif très réduit : 15 € la première année, puis 60 € la seconde, contre 150 € en temps normal. Nous le faisons parce que nous croyons dans les vertus éducatives et sociales du sport.

Le tournoi de la Mie Câline bien sûr, dont nous accueillons une phase intermédiaire ce dimanche 14 mai (lire encadré). Ça va être une grande fête du basket et du sport en général.